Toujours la même guerre, Et toujours la même rengaine, Sur Terre je ne m'y plais guère, J'déambule comme une âme en peine, Perdu en Asphodèle, « Traîne des pieds et baisse la tête », La sortie de cette citadelle, Sera ma seule requête ! Rêve bref, crève cœur, Recherche perché, Cerbère m'écœure, Ses crocs sur ma trachée. N'aie pas peur, Des dessous du cataclysme, Ce n'est pas ton heure, Issus du dualisme, Au sommet de l'Olympe, Tu aurais pu siéger, Mais dans les plus profondes limbes, Te sens-tu plus protégé ? Transcendé par la salvation, L'éternité te tend ses bras. Transcendé par la salvation, Ichthus ne te sauvera pas. Transcendé par la salvation, Au pied de la Crucifixion. Transcendé par la salvation, Absous les gueux par ta vision. Transcendé par la salvation. Transcendé par la salvation. Transcendé par la salvation. Insipides sont vos croyances sur mes incisives, Sisyphe abandonne à la vue de nos archives. Regarde moi quand tu désespère, Fixe ton iris dans mes pupilles ! Regarde moi quand tu désespère, Fixe ton iris dans mes pupilles ! Le néant t’appelle et laisse le vide s’immiscer Il va t’engloutir laisse toi porter par ses dires Il va t’entraîner et distordre ta psyché Distordre ta, distordre ta, distordre ta, distordre ta, distordre ta, distordre ta, distordre ta psyché. Regarde moi quand tu désespères, Rentre les dictâtes par centaines comme shrapnel, Délaisse tes repères, détruis tes modèles, Répète : « Je suis de glaise et l'Incube me modèle » ! « Je suis de glaise et l'Incube me modèle ». Aucun saint ne te frappera, Mais pour ton passé tu paieras. Ressens-tu l’enivrance, De ne plus être seul dans le silence ? Ressens-tu la liberté, De t’être enfin déchaîné ? Ne crains pas mes visions, Elles sont l’évitement de la destruction, Ne crains pas mes desseins, Ils sont l’avènement de mes saints. Plus de peurs, de craintes dans cette … Ta douleur, notre essence, Ma froideur est ta délivrance … Vie hypocrite L’appel du vide, Somptueux néant, étreinte glaçante, Linceul de givre, Une main tendue vers les engeances. Chérir l’instant, L’horizon n’est que précipice, Tout prend fin maintenant, Grisant plongeon dans les abysses. Il n’y a plus de lumière, Vos esprits n’sont qu’ossuaire. Je me brûle les ailes, Je m'écrase sur l'autel, Je n'peux gagner ce duel, Ma douleur est perpétuelle ! Bourreau immortel ! Souffrance éternelle ! A nouveau perdu dans l’tourment, Votre chemin de pensées est branlant, Où sont vos repères dans l’torrent ? Atlas est devenu chancelant. Les voyants, les savants, nos dynasties mourantes, C’est l’état, de vos savoirs, s’arrêtant momentanément, La politique, se maquille, pour devenir marrante, La misère et nos dieux sur Terre, s’attirent comme des aimants. A nouveau perdu dans l’tourment, Votre chemin de pensées est branlant. Nos esprits schizophréniques et paradoxales comme de vieux amants, Traînent ensemble, valsent s’embrassent et baisent nonchalamment, Sur le Champ-de-Mars des militaires paradant, On se plaint de nos tares mais nous sommes bien les descendants d’Adam. Chemin de pensées branlant, Perdus dans leurs tourments, Savants, voyants, mourants, Tel est l’savoir incessant. Aucun saint ne te frappera, Mais pour ton passé tu paieras.

Un premier miracle, exaction de ma clairvoyance, Le dernier pentacle, expliquant l'omnipotence, Des idées de l'exact, excavations des caches à outrance, Intégrité intacte, ex abrupto à la potence ! Tant de rouages que les hommes ne peuvent comprendre, Ils s'agenouillent comme s'il pleuvait des offrandes, Rient les sages qui omettent de lire et d'apprendre, Les serpents d'airain comme des comètes attendent. J'ai ouvert les yeux ! Utopie débile, Pauvreté sensible, Profusion de pots-de-vin, Pas vraiment habiles ! Politique facile, Castel immobile, Prêtres pédophiles, Exil ! Gardez votre Novlangue, Huxley vous harangue, Libre comme Pyongyang, Sortez d'ce gangbang. Mes larmes salées coulent notre monde ! Chaque être est un peu plus immonde ! Crois-tu que Lucifer se morfonde ? Même la plus belle des cités est nauséabonde ! Un premier miracle, exactions de ma clairvoyance, Le dernier pentacle, expliquant l'omnipotence, Des idées de l'exact, excavations des caches à outrance, Intégrité intacte, ex abrupto à la potence ! Et moi je suis las de voir vos gueules bouffies, Par les putains de terreurs du monde d'aujourd'hui ! Remettez-moi ce Vieux Continent à feu et à sang, Je ferai le boulot de Genghis Khan ou Alexandre le Grand ! Des vapeurs toxiques, une putain de purée de pois, Mes épaules s'affaissent devant vos erreurs et leur poids ! Mon espoir s'amoindrit, comme vous fumez votre tabac ! Ma clairvoyance avertie, je prône votre mise à bas ! Plus de voix dans ma tête, me disent-elles, Chaque fois je m'approche de la disette ! Métro, boulot, plains toi qu'il t'incombe, D'amasser ton magot pour payer ta tombe. On se saigne comme Marat sur toile de David ! Insoutenable comme un pyj’ et l'étoile de David !

Je ne veux plus de ton obédience. C’est la fin des conséquences. Le début de la démence. Tu confonds ma présence, Avec ta propre existence ! Tu ne persistes pratiquement plus ! Si seulement tu l’avais su ! Qu’à la fin je prendrai mon dû ! Et te laisserais entièrement nu ! Vos mots ne sont plus que des sons ! Fragments ! Tonals ! Escher érigera mon palais ! Mental ! Fractal ! Même seul des voix m’appelleraient ! Vacarme ! Total ! Annihilation ! Tu as toi-même mis fin au contrat social ! Les ombres autour de toi te sont fatales ! Un tapis de pensées ombilicales ! Chaque acte est déloyal ! Entends-tu encore cette voix dans ta tête ? Entends-tu encore cette voix dans ta tête ? Entends-tu encore cette voix dans ta tête ? Entends-tu encore cette voix ? Dis-moi ? tu l’entends encore … cette voix ! T’appeler ? Je ne veux pas finir avec une balle dans la tête, Préférez au moins la lapidation, Il reste des mots, des sons, Mais il n’y a plus d’émotions. La mort me semble pourtant être la seule solution, Une boucle m’aliénant, Je me joins à la fête... J’accepte l’invitation. Ma main dans la sienne, la démence m’invite à danser. Mes pas se laissent guider par ma folle cavalière. Compagne éphémère joue comme un air amer. C’est sous les fades lumières de Vienne, Que les papillons deviennent … De sombres chrysalides, Sur la grise mélodie intrépide, De ma douce valse qui va disparaître ! Qu’en restera-t-il de mon être ?